Bénin : Des conditions de détention dégradantes dénoncées pour Louis-Philippe Houndégnon

L’ancien Directeur Général de la Police Nationale (DGPN) du Bénin, Louis-Philippe Houndégnon, actuellement détenu à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), serait soumis à des conditions de détention particulièrement difficiles. Selon des informations révélées par le site d’informations Les Pharaons, son état de détention se serait détérioré de manière significative depuis son incarcération.

Ces révélations interviennent alors que plusieurs personnalités politiques béninoises ont dénoncé des traitements inhumains en prison. Hosée Houngnibo, par exemple, aurait également fait l’objet de mauvais traitements. Ces allégations soulèvent des questions sur le respect des droits fondamentaux des détenus au Bénin.

Un traitement controversé

Incarcéré pour des faits d’« incitation à la rébellion » et de « harcèlement par le biais de moyens électroniques », Louis-Philippe Houndégnon attend son procès dans des conditions qui suscitent l’inquiétude. Le placement dans une cellule sans lumière et les autres difficultés qu’il aurait à endurer sont qualifiés de « traitement dégradant » par ses soutiens.

La détérioration de ses conditions de détention, survenue après une période initiale relativement normale, interroge sur les raisons d’un tel changement. Cette situation met en lumière un contexte plus large où les droits des opposants politiques seraient régulièrement bafoués au Bénin.

Un appel à la vigilance internationale

Les organisations de défense des droits humains sont appelées à se saisir de ces affaires et à mener des enquêtes approfondies. La communauté internationale est également invitée à suivre de près la situation et à exercer des pressions sur les autorités béninoises afin de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les détenus.

Ces allégations de mauvais traitements en prison viennent s’ajouter aux nombreuses préoccupations déjà exprimées concernant la situation politique au Bénin. Elles soulignent l’importance d’un contrôle indépendant du système judiciaire et pénitentiaire.

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